"Certains
tenaient à tout prix à préserver le passé, d’autres ne cherchaient qu’à le
fuir."
Auteur : Diana Gabaldon
Genre : Roman historique,
Fantastique
Édition : J'ai
lu
Première année de publication : 1996
Nbre de pages : 1135
Quoi de
mieux pour profiter de ce début d'automne que de se lancer dans énième pavé historique en
compagnie de personnages au sang chaud et au caractère imprévisible ? Il
ne m’en faut pas plus pour me décider à me lancer dans la lecture du quatrième
tome d’Outlander et l’apprécier au même
titre que les autres tomes de la série. Une fois de plus dépaysement total
et cap sur le Nouveau-Monde. Claire
et Jamie essayent de reconstruire leur vie de l’autre côté de
l’océan et vont devoir faire face une fois de plus à un parcours semé
d’embuches. Que voulez-vous, quand on porte le nom Fraser, il faut s’attendre à
bien des surprises !
/Attention, cette chronique contient des spoilers
concernant les tomes précédents ! Alors si tu ne les as pas déjà lu, pose
ton ordinateur, cours chez ton libraire, lis-les et reviens sur cette page./
C’était avec un léger regret que je laissais la petite
famille Fraser à la fin du tome précédent et avec un grand plaisir que je la
retrouve au début de celui-ci, bien que ce début m’ait semblé plutôt lent.
L’auteure laisse s'installer la nouvelle vie de Claire et Jamie qui se met peu à
peu en place sur un nouveau continent. Une nouvelle terre pleine d’opportunités s’offre à eux qu’ils sauront mettre à la contribution de leur
bonheur. Mais finalement, le début du roman ne m’a non plus dérangé que ça. Les détails de la vie quotidienne menée au 18ème siècle sont très intéressants et comble du bonheur, on
apprend toujours de nouvelles choses.
Un des points que j’ai beaucoup aimé également est l’alternance des points de vue. Certes,
dans le tome précédent on avait pu assister à quelques chapitres sous le point
de vue de Jamie, mais la plupart restaient écrits sous le point de vue de
Claire. Ici, on va également découvrir celui de Roger et de Brianna. Cela donne
un nouveau « souffle » à la narration et permet d’explorer de nouvelles perspectives au niveau
de l’histoire. On ne s’enlise pas dans une narration monotone mais découvrons les personnages de façon plus intimes en ayant connaissance de chacune de leurs
pensées. Une nouvelle façon peut-être de nous présenter ces personnages qui ne
nous apparaissaient qu’au travers des yeux des Claire. Toutefois, je dois
admettre que quelques chapitres supplémentaires sous le point de vue de
celle-ci ne m’auraient pas dérangé outre mesure puisque j’aime beaucoup suivre les pensées de ce personnage.
En lisant ce quatrième tome je dois tout de même avouer être
un peu déçue de la place que prend Fergus. Je trouve qu’il reste
très en retrait vis-à-vis de
l’histoire principale et ce pour mon plus grand étonnement. Ce personnage
fidèle et dévoué à la famille Fraser se fait quelque peu oublier. Je reste tout
de même confiante et ne doute pas de son retour sur le devant de la scène dans
les tomes suivants. Après tout, ce choix de la part de
l’auteure est tout à fait compréhensible puisqu'elle met en avant de nouveaux
personnages dont un que j’ai
beaucoup apprécié, Stephen Bonnet. Je ne doute d’ailleurs pas que lui non plus
nous le reverrons par la suite. L’auteure a
cette fâcheuse tendance à ne jamais oublier ses personnages qui je dois
l’avouer, me plaît beaucoup. A l’opposé de Bonnet, je dois d’ailleurs dire
que Brianna m’a elle totalement agacée dans ses choix comme dans ses réactions. J’ai
réellement du mal à m’attacher à ce personnage qui pourtant à une place très
importante. J’espère que j’apprendrai à mieux la connaitre par la suite et
ainsi, à mieux l’apprécier.
En opposition avec le démarrage un peu lent du récit, et comme
toujours à partir du dernier tiers d’un roman de cette saga, Diana Gabaldon arrive à accélérer le rythme de l’histoire allant
de quiproquos en révélations et à vous faire
tourner les pages bien plus vite que vous ne l’auriez cru. C’est d’ailleurs à
ce moment-là que vous vous rendez compte qu’un auteur est capable de jouer avec
vos nerfs bien mieux que n’importe qui,
pour peu qu’il arrive à capter votre attention.
Au final, j’achève tout de même ce roman avec une petite
pointe de regret face à un final un peu trop
heureux à mon goût qui contraste avec la
fatalité qui n’avait pourtant de cesse de s’abattre sur les personnages lors de
leurs aventures. Que voulez-vous, j’aime les histoires qui finissent mal !
Mais après moult réflexion, je me dis qu’un peu de bonheur dans le monde ne
peut pas faire de mal et qu’il est d’ailleurs bien mérité par la petite famille
Fraser.
Encore une fois je reste impressionnée face à l’engouement
que je porte à cette série qui n’a de cesse d’égayer ma curiosité. Une saga coup de cœur à mes yeux.
Je n'ai pas lu toute ta chronique puisque je n'ai même pas commencé le premier tome ^^ Il est dans ma PAL ... mais c'est un sacré pavé (et les tomes suivants, c'est pire :o) ! Du coup, je me le laisse pour une certaine période de vacances :p
RépondreSupprimerOui il s'agit de gros pavés c'est sûr ! Et plus les tomes avancent, plus ils le sont :o Mais honnêtement, une fois que tu accroches bien, tu es partie pour un aller simple vers l'Ecosse du 18ème siècle et tu ne verras plus les pages défiler ^^ Personnellement, j'étais assez sceptique au départ mais je me suis vite laissée emporter. N'hésite pas à me dire ce que tu as pensé du premier tome après ta lecture, on pourra en discuter :) Si tu veux une chronique sans spoiler, tu peux toujours lire celle que j'ai faîte sur le premier tome de la saga : promis, je ne dévoile rien de l'intrigue ;)
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