28 déc. 2016

La nuit du renard de Mary Higgins Clark : une course contre la montre


" Il ne faut jamais juger les gens. Vous ne savez-pas quel chagrin les déchire au fonds d’eux-mêmes."


Couverture de La nuit du renard de Mary Higgins Clark


Auteur : Mary Higgins Clark
Genre : Policier/Thriller
Édition : Le Livre de Poche
Première année de publication (VO) : 1977
Nbre de pages : 284



         Mary Higgins Clark est une auteure dont l’on a tous plus ou moins entendu parler ou vu le nom au moins une fois dans notre vie. Cet écrivain incontournable des romans policiers/thrillers a donc titillé ma curiosité et j’ai décidé de découvrir pour la première fois un de ses nombreux romans. J’ai porté mon choix sur La nuit du renard dont j’avais entendu énormément de bien et qui est l’une de ses histoires les plus connues. De ce fait, je m’attendais à beaucoup de suspens et à une histoire assez intense et j’en ressors après coup très mitigée…

            Dans cette histoire nous sommes confrontés à l’enlèvement de Neil Peterson et de Sharon Martin, nouvelle compagne du père de Neil, Steve Peterson. Parallèlement à cela, l’exécution du meurtrier de l’ex-femme de Steve se met en place. Steve  va alors devoir faire face à une course contre la montre pour retrouver son fils, sa compagne, et peut-être même découvrir la vérité sur la mort de son ex-femme.

            Ce que j’ai dans un premier temps beaucoup apprécié dans ce roman est l’alternance des points  de vue qui nous fait suivre l’histoire à travers les différents personnages. Malheureusement, j’ai trouvé que ces derniers n’avaient pas réellement de personnalité propre et je ne me suis absolument pas attachée à eux. Durant toute la suite du roman j’étais donc présente en tant que simple « spectatrice » : je n’avais pas peur de ce qui allait arriver et je n’étais pas inquiète des évènements en cours, j’avais la désagréable sensation de ne lire que pour lire. J’ai tout de même apprécié que l’auteure nous amène sur la fin à une réflexion sur le sujet délicat de la peine de mort.


                                                     

« Une fois de plus, la Société va exercer un privilège récemment reconquis, le droit de tuer. Il y a près de deux cents ans, le philosophe français Voltaire écrivait: "Je ne propose pas sans doute l'encouragement du meurtre, mais le moyen de le punir sans un meurtre nouveau. »

                                                     


            Le dénouement de l’histoire est assez classique et prévisible, même si le scénario reste cohérent. Je n’ai finalement pas beaucoup de choses à dire sur ce roman dans lequel je suis restée en retrait tout au long de l’histoire et qui m’a laissé un arrière-goût de manque d’originalité. Ma lecture ne m’a par ailleurs pas réellement procuré de plaisir. Je n’ai tout simplement pas accroché.


Ma note :         





2 commentaires:

  1. Dommage :-/
    Je n'ai lu qu'un seul Mary Higgins Clark, il y a quelques années et j'avais plutôt bien aimé mais c'est loin d'être super intense, je trouve.
    Il faudrait peut-être que je retente.

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    1. Tu avais lu quel titre ? Oui, je n'ai pas trouvé cela intense non plus et j'ai été assez déçu de ce côté là. J’essaierai également de lire un autre roman de cette auteure :)

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