"Nous
sommes dans un monde qui n’accepte que deux catégories d’êtres vivants :
le chasseur et la proie."
Auteur : Sophie Val-Piguel
Genre : Fantasy
Édition : Nouvelles
Plumes
Année de publication : 2015
Nbre de pages : 860
Cet été
je continue ma folie des pavés avec un roman qui me permet de me replonger dans
de la fantasy mais également de découvrir une nouvelle maison d’édition : Le dernier
brûleur d’étoiles de Sophie Val-Piguel. J'ai eu la chance de gagner ce roman lors d'un concours organisé par Il était une fois Perseneige (sa chaîne booktube ici) que je remercie encore puisque ce livre m'intriguait depuis déjà un petit moment. J’avais beaucoup entendu parler de celui-ci sur
internet et de nombreux lecteurs n'en étaient pas rester indifférents. Je peux d'ailleurs à présent affirmer que je comprends pourquoi.
Lorsque
l’on débute ce roman on est confronté à un schéma narratif de
départ assez similaire à bon nombre de romans d’héroic-fantasy :
un adolescent orphelin qui, à l’aube de ses seize ans, découvre qu’il
appartient à un autre monde et part en quête d’identité. Bon, jusque-là rien de
bien impressionnant, je vous l’accorde. Mais là où l’histoire devient réellement
intéressante c’est quand on se rend compte que ce schéma nous mène en bateau
depuis le début. Peu après le début du récit il va lentement s’effacer pour
laisser place à un univers empreint d’une grande originalité. Cet
univers individualise parfaitement Le dernier brûleur d’étoiles parmi
d’autres romans d’héroic-fantasy et ce
pour mon plus grand plaisir : place à la découverte d’un nouveau monde où
de jeunes gens sont enfants du ciel et où, bien évidemment, vont se confronter Bien et Mal. Alors oui, certains éléments rappellent tout de même certaines
références en matière de fantasy comme par exemple le combat entre Lumière et Ténèbres,
mais l’univers singulier permet de relayer ces similitudes au second plan.
Tout
d’abord, j’ai beaucoup aimé le personnage principal de Gwenvael. Il est très
contrasté : bien qu’il se refuse à faire du mal à un être vivant il
n’hésitera pas à recourir à cette solution dans de nombreux cas, quitte à
changer sa nature. C’est un personnage qui nous apparaît comme
« humain », comme tous les autres d’ailleurs. Une des
choses que j’ai le plus apprécié est bien ce contraste qui émane de chacun
d’eux, bien qu’au départ l’on pourrait croire l’inverse. La
façon dont l’auteure traite de la complexité de la barrière entre le Bien et le Mal est, je pense, le point que j’ai le plus aimé.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord, il n’y a pas de Gentils ou de Méchants, simplement des Hommes.
De mon
point de vue, le roman se découpe en deux parties bien
distinctes : la première qui est ponctuée de beaucoup d’actions, de
nombreuses interrogations de notre part et où l’ennuie est à bannir, et la
seconde, plus lente et fournie en révélations. Certaines de celles-ci étaient
d’ailleurs prévisibles au même titre que d’autres assez surprenantes. Je pense
que c’est réellement grâce aux 150 dernières pages du roman que j’ai autant
aimé cette histoire. Les retournements de situations et
la complexité du Bien et du Mal s’affiche alors en
grand devant nous au point de nous laisser perplexe : un pur bonheur.
J’aurais tout
de même apprécié qu’une carte du monde de Jawahar soit jointe
au roman afin de faciliter les repères géographiques : je
n’y peux rien, je suis une inconditionnelle des cartes. Je trouve qu’elles
permettent réellement de se représenter l’emplacement de chacune des régions
citées dans l’histoire. Bien que son absence ne gêne en rien la lecture du
roman, cela aurait tout de même été un petit plus non négligeable.
En
conclusion, ce roman se lit rapidement et il ne faut pas
avoir peur de son nombre de pages. Les chapitres courts contribuent au rythme
du récit et un des grands points positifs de ce livre est qu’il s’agit d’un one-shot :
vous pouvez donc vous lancer sans avoir peur de vous engager dans une longue
série. Une excellente lecture pour moi qui me fait
prendre conscience que le roman de Sophie Val-Piguel a
parfaitement mérité son prix de l’Imaginaire 2015.
Ma note :
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