27 août 2016

Le dernier brûleur d'étoiles de Sophie Val-Piguel : retour à de la fantasy !


"Nous sommes dans un monde qui n’accepte que deux catégories d’êtres vivants : le chasseur et la proie."



Couverture Le Dernière Brûleur D'Etoiles


Auteur : Sophie Val-Piguel
Genre : Fantasy
Édition : Nouvelles Plumes
Année de publication : 2015
Nbre de pages : 860


         Cet été je continue ma folie des pavés avec un roman qui me permet de me replonger dans de la fantasy mais également de découvrir une nouvelle maison d’édition : Le dernier brûleur d’étoiles de Sophie Val-Piguel. J'ai eu la chance de gagner ce roman lors d'un concours organisé par Il était une fois Perseneige (sa chaîne booktube ici) que je remercie encore puisque ce livre m'intriguait depuis déjà un petit moment. J’avais beaucoup entendu parler de celui-ci sur internet et de nombreux lecteurs n'en étaient pas rester indifférents. Je peux d'ailleurs à présent affirmer que je comprends pourquoi. 


         Lorsque l’on débute ce roman on est confronté à un schéma narratif de départ assez similaire à bon nombre de romans d’héroic-fantasy : un adolescent orphelin qui, à l’aube de ses seize ans, découvre qu’il appartient à un autre monde et part en quête d’identité. Bon, jusque-là rien de bien impressionnant, je vous l’accorde. Mais là où l’histoire devient réellement intéressante c’est quand on se rend compte que ce schéma nous mène en bateau depuis le début. Peu après le début du récit il va lentement s’effacer pour laisser place à un univers empreint d’une grande originalité. Cet univers individualise parfaitement Le dernier brûleur d’étoiles parmi  d’autres romans d’héroic-fantasy et ce pour mon plus grand plaisir : place à la découverte d’un nouveau monde où de jeunes gens sont enfants du ciel et où, bien évidemment, vont se confronter Bien et Mal. Alors oui, certains éléments rappellent tout de même certaines références en matière de fantasy comme par exemple le combat entre Lumière et Ténèbres, mais l’univers singulier permet de relayer ces similitudes au second plan.

         Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le personnage principal de Gwenvael. Il est très contrasté : bien qu’il se refuse à faire du mal à un être vivant il n’hésitera pas à recourir à cette solution dans de nombreux cas, quitte à changer sa nature. C’est un personnage qui nous apparaît comme « humain », comme tous les autres d’ailleurs. Une des choses que j’ai le plus apprécié est bien ce contraste qui émane de chacun d’eux, bien qu’au départ l’on pourrait croire l’inverse. La façon dont l’auteure traite de la complexité de la barrière entre le Bien et le Mal est, je pense, le point que j’ai le plus aimé. Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord, il n’y a pas de Gentils ou de Méchants, simplement des Hommes.

         De mon point de vue, le roman se découpe en deux parties bien distinctes : la première qui est ponctuée de beaucoup d’actions, de nombreuses interrogations de notre part et où l’ennuie est à bannir, et la seconde, plus lente et fournie en révélations. Certaines de celles-ci étaient d’ailleurs prévisibles au même titre que d’autres assez surprenantes. Je pense que c’est réellement grâce aux 150 dernières pages du roman que j’ai autant aimé cette histoire. Les retournements de situations et la complexité du Bien et du Mal s’affiche alors en grand devant nous au point de nous laisser perplexe : un pur bonheur.

         J’aurais tout de même apprécié qu’une carte du monde de Jawahar  soit jointe au roman afin de faciliter les repères géographiques : je n’y peux rien, je suis une inconditionnelle des cartes. Je trouve qu’elles permettent réellement de se représenter l’emplacement de chacune des régions citées dans l’histoire. Bien que son absence ne gêne en rien la lecture du roman, cela aurait tout de même été un petit plus non négligeable.


         En conclusion, ce roman se lit rapidement et il ne faut pas avoir peur de son nombre de pages. Les chapitres courts contribuent au rythme du récit et un des grands points positifs de ce livre est qu’il s’agit d’un one-shot : vous pouvez donc vous lancer sans avoir peur de vous engager dans une longue série. Une excellente lecture pour moi qui me fait prendre conscience que le roman de Sophie Val-Piguel a parfaitement mérité son prix de l’Imaginaire 2015.



 Ma note :        








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