"[…]
certaines histoires sont plus longues à raconter que d’autres. "
Auteur : Diana Gabaldon
Genre : Historique,
Fantastique
Édition : J’ai
Lu
Première année de publication : 1993
Nbre de pages : 1020
Suite au cliffhanger final du tome précédent il allait de soi
que j’allais devoir lire la suite d’Outlander, série incontournable du
moment. Sans réelle surprise je peux
affirmer que j’ai adoré. On retrouve nos personnages préférés, nos belles
contrées sauvages ainsi que les rebondissements et le rythme du récit que l’on
aime tant.
/Attention, cette chronique contient des spoilers
concernant les deux premiers tomes ! Alors si tu ne les as pas déjà lu,
pose ton ordinateur, cours chez ton libraire, lis ces deux premiers tomes et
reviens sur cette page./
Dans ce troisième tome on retrouve Claire et Jamie pas moins de vingt ans après leur
séparation. Oui, vingt ans ! Soit deux
décennies. On n’en a peut-être pas l’impression comme ça, mais croyez-moi,
il peut s’en passer des choses pendant
un laps de temps aussi long ! Et une chose est sure, l’auteure ayant un certain penchant pour le mélodrame, nos deux
héros n’ont pas été épargnés !
Au fil du roman on va rapidement se rendre compte que nos deux protagonistes ont chacun évolué de leur côté et à leur propre façon. Tandis que
Claire était de retour au XXème siècle en compagnie de sa fille, Brianna, et tentait
de faire le deuil du plus grand amour de sa vie, Jamie, lui, tentait de
survivre dans les Highlands avec comme seule motivation l’espoir que sa femme
et son enfant à naître étaient tous les deux encore en vie.
Le retour de Claire vingt ans plus tard auprès de Jamie va
alors inaugurer un nouveau chapitre dans
l’histoire d’Outlander. Tous les deux vont devoir réapprendre à
se connaître et nous, lecteurs, allons devoir réapprendre à les connaître. Car
bien qu’il s’agisse inévitablement des mêmes personnages, chacun a été forgé par le temps.
Comme depuis le début de ma lecture de la saga, je peux
encore une fois exprimer le bonheur que j’ai eu à la lecture de ce tome. Il m’a
bien semblé un peu long à démarrer, sans doute parce que je me languissais de la
séparation de Claire et Jamie. J’ai
d’ailleurs trouvé intéressant de créer cette ellipse temporelle en plein cœur
de la saga. Elle permet de titiller notre curiosité et de se demander comment
les personnages auxquels nous nous étions attachés (et je ne parle pas que de
Claire et Jamie) avaient également évolués. Car oui, dans cette histoire, personne n’est épargné ! J’ai particulièrement été heureuse de retrouver
Fergus, à présent âgé d’une trentaine d’années et tout jeune marié ! J’ai
hâte de voir ce que l’auteure réserve pour ce personnage dans la suite de la
série.
Comme dans le tome précédent avec la France, ici aussi, on
va une fois de plus voyager. Mais cette fois-ci, direction l’océan ! Je
n’en dis pas plus et vous laisse la surprise, mais une chose est sure : on
ne s’enlise pas dans un univers immobile puisque le décor n’a de cesse
d’évoluer.
Encore une fois, à la fin du roman je me suis demandée
comment Diana Gabaldon arrivait à entretenir chez le lecteur une telle soif
de lecture à tel point que celui-ci n’en soit jamais rassasié. Car oui, pour
notre plus grand bonheur on a bien l’impression que le récit ne s’essouffle pas ! L’intrigue trouve toujours un nouveau point
d’accroche si bien que dès que l’on a l’impression d’approcher un tant soit peu
de la fin de l’histoire, celle-ci servira de tremplin pour mieux rebondir.
Outlander représente à merveille
le mélange de sensualité, Histoire, drames et cruautés. La fin du roman laisse ouvert un grand nombre de
possibilités pour le tome suivant que je me ferai un plaisir de dévorer !
Encore une fois, une superbe lecture avec cette saga qui ne cesse de me surprendre.
Ma note :
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