"Quand
on obtient pas ce qu'on veut, on prend ce qui reste et on essaie de s'en
accommoder."
Auteur : Jennifer Weiner
Genre : Chick-lit,
Contemporain
Édition : Pocket
Année de publication : 2009
Nbre de pages : 501
Après
avoir lu et beaucoup apprécié Alors heureuse ? de Jennifer Weiner, j'ai ressenti comme
un vide en moi : il me fallait savoir ce qui allait se passer pour l’héroïne
Cannie et sa fille Joy, petite prématurée. Sacrée coïncidence, il existe
effectivement une suite ! C'est alors avec grand
plaisir que je me suis lancée dans la lecture de La fille de sa
mère. On retrouve toute la petite famille
Shapiro, ou plutôt Krushelevansky, pas moins de treize ans
après le premier livre. On découvre alors une jeune famille qui doit faire face
à un tout nouveau problème : la crise
d'adolescence de Joy.
Globalement,
ce roman est une bonne suite. On retrouve tous les éléments dont
use Jennifer Weiner pour
nous faire accrocher dans tous ces romans : une écriture fluide et efficace,
une histoire qui avance et des retournements de situations
inattendues. Et pour ce dernier point, c'est bien le cas de le
dire ! Comme pour le livre précédent, l'auteur va nous couper dans notre élan
et va créer une "rupture" là où on s'y attend le moins. Je dois tout
de même avouer que cette fois-ci, l’événement m'a paru tout de même un peu
"gros". Mais revenons-en au début.
Le roman
est tout d'abord raconté de deux points de vue différents :
celui de Cannie et celui de Joy. Ces deux-là s'alternent selon les chapitres,
nous permettant alors de comprendre l'histoire dans son ensemble et d'avoir
souvent deux versions différentes des mêmes faits.
Retrouver
Cannie m'a tout de suite ravie, mais je dois dire que j'étais tout de même un peu
déçue. En effet, l’héroïne forte et prête à tout affronter
que nous laissions dans le tome précédent à quelque peu changé : elle est
devenue maman et par conséquent, je dirai un peu plus fragile. Après ce qu'elle
avait enduré, on peut dire que cela est tout à fait normal mais le fait est que
cela m'a quelque peu ennuyée au fil des chapitres, car elle me semblait parfois
avoir "régressée". Heureusement pour moi, on se rend véritablement
compte à la fin du roman que si la Cannie forte et grande gueule s'était
quelque peu effacée, c'était pour mieux renaître : un
événement arrivant sans prévenir va la pousser à se surpasser.
Concernant
Joy, c'est la première fois que l'on est confronté à son point de vue et pour
moi la conclusion est claire : elle est agaçante. Son
rôle d'adolescente en crise y joue pour beaucoup. Elle nous apparaît au départ
comme égoïste et sans respect pour sa mère, mais cette impression change au fil
du roman.
Je ne
parlerai pas de l'histoire en détails, car je ne pense pas que la révéler
servirait à quelque chose mise à part vous spoiler. Je tiens tout de même à signaler
que le roman nous plonge dans la culture juive et
ses coutumes ce qui permet de nous en apprendre plus mais qui pourrait rebuter
certains/certaines car je sais que la question de religion peut-être très
controversée.
Pour
conclure, ce roman est une bonne suite avec un peu moins
d'humour que le premier et plus de réalisme. On s'éloigne de la
chick-lit pure et dure (même si le roman s'ancre toujours dans ce genre) pour
se rapprocher petit à petit d'un roman contemporain plus traditionnel. Je
recommanderai donc ce livre à ceux et celles qui ont apprécié Alors heureuse ? et
souhaiteraient connaître la suite des aventures de Cannie, bien que celles-ci
me paraissent un peu plus terne dans La fille de sa mère.
Ma note :
ça fait longtemps que je n'ai plus lu de chick-lit, je devrais m'y remettre :)
RépondreSupprimerPersonnellement j'aime beaucoup ce genre :) C'est souvent assez léger et ça met de bonne humeur !
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